Les provisions des immobilisations

19256 --- L’entreprise doit présenter ses documents de synthèse de la manière la plus fidèle et sincère possible en procédant à l’estimation des dépréciations éventuelles de ses éléments d’actif. A cet effet, à la clôture de chaque exercice comptable, celle-ci procède en particulier à l’inventaire physique pour vérifier l’état de ses immobilisations et évalue les indices de dépréciation de leurs valeurs comptables (baisse de la valeur du marché, changements technologiques…). Si l’entreprise constate

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L’entreprise doit présenter ses documents de synthèse de la manière la plus fidèle et sincère possible en procédant à l’estimation des dépréciations éventuelles de ses éléments d’actif.

A cet effet, à la clôture de chaque exercice comptable, celle-ci procède en particulier à l’inventaire physique pour vérifier l’état de ses immobilisations et évalue les indices de dépréciation de leurs valeurs comptables (baisse de la valeur du marché, changements technologiques…).

Si l’entreprise constate l’existence d’un indice de dépréciation, elle doit comparer la valeur réelle sur le marché de chaque immobilisation avec sa valeur comptable nette.

Deux cas peuvent se présenter :

Si la valeur comptable nette est supérieure à la valeur réelle de l’immobilisation, ce bien dégage alors une plus value. Dans ce cas, suivant le principe de prudence comptable, l’entreprise ne va rien enregistrer.
Si la valeur comptable nette est inférieure à la valeur réelle des biens de l’immobilisation, le bien a donc perdu de la valeur. Dans le cas où l’entreprise juge que cette perte de valeur est réversible, il y a lieu de constater une dotation aux dépréciations (provision). Dans le cas contraire, une réduction de valeur doit être constatée.

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