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La concurrence déloyale : le paradoxe de la concurrence pure et parfaite
Publié le 7 avril 2015
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur le principe qu’il existe au moins un ensemble de prix qui permettent d’atteindre l’optimum de Pareto, c’est-à-dire un état dans lequel on ne peut pas améliorer le bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre.
La démonstration de l’existence d’un équilibre de Pareto a été faite dans les années cinquante par Kenneth Arrow et Gérard Debreu, qui définissent le marché de concurrence pure et parfaite comme celui satisfaisant les 5 conditions suivantes :
Atomicité des agents : la présence d’un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs empêche toute coalition entre les acteurs économiques.
Homogénéité des produits : présence de produits semblables.
Transparence de l’information : bonne connaissance des caractéristiques du marché par les acteurs.
Libre entrée et libre sortie ;
Libre circulation des facteurs de production.
Il est à noter que, pour certains théoriciens, les conditions de l’équilibre de Pareto sont très paradoxales.
La fixation des prix dans le cadre de la concurrence pure et parfaite se base également sur des principes théoriques :
Les néoclassiques ont développé, dans la théorie de l’équilibre général, l’idée d’une convergence progressive des prix vers le prix d’équilibre ;
Léon Walras a introduit un mécanisme de tâtonnements.
Adam Smith a développé le concept de la main invisible.