Jusque dans les années 60, l’organisation classique des données dans une entreprise se faisait sous forme de fichiers. Très vite, des limites sont apparues :
Processus long et fastidieux
Contrôle en différé des données impliquant une augmentation des délais et des risques d’erreurs.
Particularisation des fichiers en fonction des traitements, donc grande redondance des données.
Dès 1965 apparaît l’idée de distinguer les données de leurs traitements. Vers la fin des années 60, on commence à voir l’apparition des premiers SGBD (Système de gestion de base de données) : les systèmes réseaux et hiérarchiques. Ce n’est qu’à partir de 1970 qu’apparait la deuxième génération de SGBD : les systèmes relationnels. Au début des années 80, la troisième génération de SGBD : les systèmes orientés objet, émerge. Ces avancées technologiques ont permis de résoudre les problèmes liés à l’utilisation de fichiers et possède les avantages suivants :
Uniformisation de la saisie et standardisation des traitements (Tous les résultats de consultation sont sous forme de listes et de tableaux)
Contrôle immédiat de la validité des données.
Partage de données entre plusieurs traitements, impliquant une baisse de la redondance des données.