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L’intervention des entreprises sur le marché des capitaux : un repo
Publié le 7 avril 2015
Il est à noter qu’un repo, ou pension livrée, est le surnom mondialement utilisé qui a été donné par les États-Unis aux « repurchase agreements », ou accords de rachat, des importants instruments financiers du marché monétaire.
Il s’agit en fait d’une opération d’habillage, sous la forme juridique de deux transactions au comptant en sens inverse et décalées dans le temps :
Une première opération de cession ;
Une deuxième opération de suivie d’un rachat au terme de l’opération, du refinancement d’actifs financiers négociables (obligations, BTAN, certificats de dépôt, actions, etc.) à un taux d’intérêt négocié entre les deux parties contractantes, le prêteur des titres et le prêteur du numéraire.
Ainsi :
Au départ, une partie A, souvent le client, cède temporairement des titres qui lui appartiennent auprès d’une partie B, en effectuant un transfert réel de propriété. On dit que A « met en pension » ses titres et que B réalise une « prise de pension » des titres. En échange, B finance A à hauteur du montant nominal des titres auquel on ajoute un coussin de sécurité.
A maturité, A rachète les titres cédés temporairement en remboursant B du montant du financement accordé, majoré des intérêts et des appels de marge si la valeur des titres, et donc la quotité de financement ou « loan to value », a baissé.
Il est à préciser que le prêteur des titres est donc l’emprunteur du numéraire et, en face de lui, sa contrepartie le prêteur d’argent est l’emprunteur des titres.