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L’intervention des entreprises sur le marché des capitaux : le rôle de la monnaie dans la détermination du taux d’intérêt
Publié le 7 avril 2015
La demande de monnaie qui reflète la préférence pour la liquidité des agents économiques, comporte deux variables explicatives fondamentales : l’activité économique et les prévisions de taux d’intérêt. Delà, trois motifs de demandes d’encaisses monétaires se distinguent :
Un motif de transaction ;
Un motif de précaution ;
Un motif de spéculation
Deux précisions s’avèrent indispensables à la compréhension du raisonnement et du fondement de la demande de monnaie.
Le taux d’intérêt n’influence pas le niveau d’épargne mais sa répartition entre monnaie et titres. En effet, l’épargne est un « résidu » dont le montant est égal à la différence entre le revenu et la consommation. Le taux d’intérêt n’intervient qu’ensuite, pour déterminer sous quelle forme les agents économiques, dont les entreprises vont détenir cette épargne. Ce n’est pas le niveau actuel du taux d’intérêt qui guide le comportement d’arbitrage monnaie/titres des agents mais la variation anticipée du taux d’intérêt sur le marché des valeurs. En effet, toute hausse du taux d’intérêt implique une baisse du prix des actifs et donc une moins-value sur les titres détenus. Dans ce cas les agents économiques conserveront toute leur épargne en caisses monétaires et la demande de titres sera nulle. Dans le cas inverse avec un taux d’intérêt très élevé, les agents anticiperons plutôt une baisse du taux, donc des opportunités de plus-value. La demande de titres sera maximale et celle de monnaie, pour motif de spéculation sera nulle.