Il y a asymétrie d’information, par exemple, lorsque le banquier est en déficit d’information par rapport au créateur d’entreprise. Ce dernier peut valoriser son dossier de création et augmenter ses potentialités de financement, ou maquiller les chiffres énoncés et omettre de préciser certaines informations.
Finalement, l’une au moins de deux parties cocontractantes ne connait pas (ou n’est pas en mesure de connaître) certains éléments nécessaires à la passation du contrat. Par exemple ;
Comment évaluer l’engagement réel du futur chef d’entreprise dans la gestion de son affaire ?
Comment évaluer les capacités de direction d’entreprise d’un individu qui n’a jamais fait ses preuves en la matière ?
Ce déficit informationnel tend à freiner l’engagement du banquier qui, dans le doute, s’abstient : obéissant au principe comptable de prudence, le banquier a une propension, en effet, à imaginer plus facilement le pire que le meilleur.
A cela s’ajoutent les statistiques peu encourageantes sur les taux d’échec des jeunes entreprises. Dés lors, les mauvaises impressions renchérissent, voire tarissent, les sources de financement. Il en découle que des projets potentiellement viables ne trouvent pas de financement ou que les montants engagés sont réduits.