Initialement créée pour lutter contre les différentes formes de discrimination (sociale, raciale, culturelle…) au sein des entreprises américaines, la notion de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) a été érigée au rang de norme pour justifier le classement des meilleures entreprises mondiales.
Pourquoi les entreprises européennes sont moins bien classés que les entreprises américaines
Si les multinationales américaines prônent, aujourd’hui, à la tête de ce classement, les entreprises européennes sont encore à la traîne. Et pour cause…
Bien que la RSE s’applique à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou de leur effectif, seules les plus grandes semblent s’y intéresser.
Les critères autre que la RSE
Or, il se trouve que l’un des critères les plus importants de la RSE est la diversité. Notion universelle, elle est à prendre au sens le plus large du terme dans la mesure où elle supporte plusieurs interprétations possibles :
La diversité des sexes (autant de salariés hommes que de salariées femmes dans l’entreprise).
La diversité culturelle (engager des salariés de nationalité ou d’origine différentes).
La diversité des générations (avoir autant de salariés seniors que de salariés juniors au sein de l’entreprise).
Par conséquent, même si la mixité constitue la forme de diversité la plus répandue, elle est loin d’être la seule et les entreprises gagnent beaucoup à appliquer cette démarche sociale.